Des « pépés » qui insultent leur ainé, quid de l’éducation des petits-fils à leur charge?
Des jeunes qui manquent de respect à leur « grand-père », des doutes sur la qualité de l’offre éducationnelle parentale
Le péché du triple ancien Président de l’Assemblée nationale: appeler à des actes pour la cohésion nationale
Comme s’ils s’y étaient préparés, c’est un nombre impressionnant de soutiens de la rupture, tout âge et tout rang confondus qui tirent à boulets rouges sur le Président Adrien Houngbédji après ses observations sur la gouvernance en place depuis 2016. Sans chercher à analyser les propos du « Hagbè national », leur pertinence, leur opportunité et leur impact potentiel sur le vivre ensemble, chacun selon son inspiration et son vocabulaire des jargons orduriers, accable cet allié important de critiques à la limites d’insultes. Et si cette sale besogne a commencé avec les plus jeunes souvent utilisés pour dire des énormités aux adversaires politiques, le plus surprenant cette fois-ci, c’est l’entrée en scène de personnages de la tranche d’âge de la raison et de la sagesse normalement. Sans doute pour signifier leur attachement aux idéaux de la rupture et leur soutien au Chef de l’Etat, ces hommes sortis au détour de récentes nominations, du garage politique semblent ne même plus se soucier de ce qu’ils incarnent au plan politico-administratif et de la perception que pourrait avoir l’opinion de leur réputation, rivalisent de langages insultants à l’endroit de Me Adrien Houngbédji. Avec des mots et expressions dignes d’un enfant qui s’essaie à l’apprentissage du langage, il y en a qui vont jusqu’à traiter le patriarche de « versatile », d’«opportuniste » ou de quelqu’un qui volerait d’homme en homme s’il était une femme. D’autres pour passer maitre dans l’art des insultes ou des dénigrements, trouvent que l’ancien Président de l’Assemblée nationale a « perdu les pédales » au moment où d’autres encore transposent le débat sur le terrain du régionalisme en insinuant que l’homme politique ne serait pas de Porto-Novo. Des propos carrément déplacés vis-à-vis du fondateur du parti arc-en-ciel qui pour beaucoup et sans manquer de respect à qui que ce soit, renseignent sur la qualité ou le manque d’éducation de leurs auteurs. Prenant en compte le cas des personnes d’un certain âge qui se retrouvent dans le lot, on s’interroge sur l’exemple qu’ils donnent à leurs petits-fils dont ils ont l’éducation à charge et pour les jeunes dans la basse besogne, on se demande ce qu’ils ont pu faire de l’offre éducationnelle parentale s’ils en ont reçue bien évidemment. On appelle les uns à reconnaitre aux autres le droit d’avoir des points de vue contraires et surtout à faire la contradiction dans un cadre de bonne moralité.
La Rédaction
