Les priorités du nouveau bureau exécutif
La Fédération des unions des producteurs du Bénin (Fupro-Bénin) a tenu, mercredi 21 mai 2025, à son siège à Bohicon, son Assemblée générale (Ag) élective dans un climat de paix et de concorde. Occasion pour participants d’approuver les rapports d’activités physique, morale et financière de l’équipe sortante et de procéder au renouvellement des organes de la faîtière. Au terme des travaux, Athanase Aguiya, reconduit par consensus au poste de président pour un nouveau mandat de cinq décline un pan de sa feuille de route.
Athanase Aguiya, le président élu entend placer son second et dernier mandat sous le signe de la restructuration des filières. Sur ce vaste chantier, il compte travailler en symbiose avec l’ensemble des acteurs sans distinction aucune en vue de l’atteinte des résultats escomptés. Il pense également insuffler une nouvelle dynamique à l’organisation en renforçant les partenariats stratégiques, encourager la production massive en vue d’assurer l’autosuffisance alimentaire, l’enracinement et le rayonnement du réseau Fupro. Pour le président, cet idéal ne peut être atteint si et seulement si les textes règlementaires qui encadrent l’organisation de la faîtière sont rigoureusement appliqués. «Je souhaite que les textes que nous nous sommes donnés soient notre boussole de gouvernance » a-t-il recommandé en invitant les producteurs à s’adonner plus à l’agriculture, leur principale activité, histoire de produire la richesse et de contribuer au bien-être social de la Nation.
Election d’Aguiya, une chance pour la survie de la Fupro
L’unanimité s’est faite autour de l’élection d’Athanase Aguiya, et pour cause. «On ne change pas l’équipe qui gagne. Sous la gouvernance d’Athanase Aguiya, la Fupro-Bénin a connu plus de visibilité et une performance accrue. Donc il serait de bon ton que nous lui accordions un second et dernier mandat afin qu’il parachève les chantiers ouverts. Et c’est ce que nous avons fait » a laissé entendre Steev Adjaman, l’un des congressistes. Ce renouvellement de confiance est la marque de bonne gouvernance, d’efficacité et de professionnalisme imprimé à la tête de l’institution depuis peu. Au sein des producteurs à la base, les attentes sont énormes et urgentes. Steev Adjaman, président de l’Union nationale des coopératives des producteurs de soja (Unacps) a levé le voile sur quelques-unes. «L’action urgente et pressante qu’elle doit poser est le renforcement de capacités des responsables des organisations sur leurs rôles et obligations, l’accompagnement de la faîtière en termes de formation technique à l’endroit des acteurs puis, se battre pour le bien-être de l’ensemble des producteurs » Car, selon lui, la nouvelle équipe à tous les atouts pour faire le job. «L’équipe est à la hauteur de la tâche. Le président n’est pas un néophyte, il connait les maux dont souffrent les acteurs à la base. Ils sont alors capables» a-t-il souligné.
Rapports adoptés avec satisfécit
En cinq ans de gestion, l’équipe sortante conduite par Athanase Aguiya a posé des pas significatifs qui ont hissé la Fupro-Bénin au rang des organisations modèles en Afrique. De son exposé détaillé, on retient qu’il s’est beaucoup investi dans l’aménagement du cadre de travail de la visibilité de l’institution, de l’amélioration des conditions de travail du personnel, de la mobilisation des ressources propres, de la promotion des filières, de la diversification des partenariats et bien dans d’autres domaines. Devant l’assemblée souveraine, le président de la Fupro a reconnu que le chemin de son mandat est parsemé d’embûches. Mais, il a dû recourir aux nombreuses contraintes tant internes qu’externes qui ont parfois influencé le rythme et la portée de ses actions. Grâce à sa perspicacité, il a opéré des réformes majeures pour assurer la proximité de la faitière avec les organisations à la base à travers l’ouverture de deux annexes, l’activation du mécanisme de dialogue, le toilettage des textes statutaires, l’actualisation des manuels de procédures comptables et financières. En cinq ans, il a laissé des empruntes indélébiles. Au plan financier, des efforts remarquables ont été faits. «Ce résultat ne constitue pas une réussite personnelle, mais le fruit d’un travail collectif, d’une vision partagée et d’un engagement commun » s’est-il réjoui.
Coovi Zéphirin TOASSEGNITCHE










