En marge du séminaire convoqué, le vendredi 13 juin 2025 au palais de la Marina, par le chef de l’Etat, Patrice Talon a, une fois, réaffirmé son intention de céder le fauteuil présidentiel à son successeur qui sera élu.
Le séminaire d’évaluation des réformes de la décentralisation a été l’occasion pour le président de la République de faire sa profession de foi. « Je crois que je n’aurai plus l’occasion d’avoir une telle rencontre avant de passer la main » a laissé entendre Patrice Talon dont le mandat s’achève dans quelques mois exhortant les élus communaux et municipaux à percevoir ses propos dans leur sincérité et dans leur solennité. Se référant au chemin parcouru au cours de son mandat et les différentes réalisations, Patrice Talon pense qu’il est « facile de se développer ». « Développer est facile, mais développer met du temps aussi. Et c’est notre impatience qui des fois, fait la différence entre nous », a souligné le président de la République fier du changement de mentalité des gouvernants qui d’après lui, sont de plus en plus de bonne qualité, les uns les autres.
Dans son intervention, Patrice Talon s’est dit très satisfait par la tenue de ce premier séminaire, la qualité des échanges, et des discussions franches et conviviales qui ont prévalu. «Tout ce qui a été dit a été bien noté et que dans le courant de la semaine prochaine, un séminaire gouvernemental sera tenu pour évoquer en détail tout ce qui a été exprimé par les élus », a-t-il rassuré. Patrice Talon espère que « le Bénin va définitivement instaurer de telles rencontres de sorte que périodiquement, le président de la République, celui d’aujourd’hui ou celui de demain, accompagné des ministres, ceux d’aujourd’hui ou de demain, tiendront donc avec les élus d’aujourd’hui et ceux de demain, pour parfaire notre action commune». Selon lui, la responsabilité de changer le « destin commun » de tous les Béninois étant l’affaire de tous, il estime pour sa part qu’il n’y a pas de compétition entre un président de la République, ses ministres et les maires, quelle que soit leur tendance politique.
C.Z











