Jacques Ayadji, président du Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), a publiquement accusé, le 12 juin dernier, l’Union progressiste le Renouveau (UP) et le Bloc républicain (BR) de chercher à affaiblir son parti. Dans une vidéo diffusée sur les canaux officiels de Moele-Bénin, il a dénoncé des actions visant à démanteler les structures de son mouvement dans plusieurs communes et arrondissements, en violation d’un pacte de non-agression conclu entre les trois partis de la mouvance présidentielle.
Ayadji a révélé que des responsables de l’UP et du BR propagent des rumeurs selon lesquelles Moele-Bénin n’aurait aucun avenir et serait exclu des élections de 2026 par décision du président Patrice Talon. « Ils sèment la confusion parmi nos militants », a-t-il déploré, regrettant que l’accord d’unité, négocié après le congrès de Moele-Bénin, ne soit pas respecté par ses alliés. Cet accord prévoyait une trêve pour renforcer la cohésion au sein de la majorité présidentielle.
S’adressant directement à Joseph Djogbénou (UP) et Abdoulaye Bio Tchané (BR), Jacques Ayadji a exigé qu’ils mettent un terme à ces pratiques. « Je vous demande d’instruire vos bases pour arrêter ces agissements et de suivre les orientations du président Talon », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d’une dynamique unitaire pour garantir la victoire en 2026. Sans cette cohésion, prévient-il, la mouvance risque de s’affaiblir face aux défis électoraux.
Cette sortie publique met en lumière des poches de tensions au sein de la coalition au pouvoir. La réponse des leaders de l’UP et du BR sera déterminante pour restaurer la confiance et préserver l’unité de la mouvance.
M.D.











