Le sommet du G7, tenu à Kananaskis, en Alberta, sous la présidence du Canada, a réuni les dirigeants du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis. Les discussions ont porté sur la guerre Israël-Iran, le commerce, les tarifs douaniers et l’économie mondiale, mais c’est le président américain Donald Trump qui a capté tous les regards. Connu pour ses positions controversées, Trump a prévu des réunions bilatérales avec le premier ministre canadien Mark Carney, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, selon un responsable de l’administration.
Aucune déclaration commune n’est attendue, un fait rare rappelant le sommet de 2018 au Canada, où Trump avait quitté la réunion prématurément, accusant Justin Trudeau de « malhonnêteté et de faiblesse ». Cette fois, l’absence de consensus reflète les tensions exacerbées par les politiques de Trump, notamment ses tarifs douaniers imposés à des dizaines de pays, menaçant la stabilité économique mondiale. Le G7, représentant 44 % du PIB global mais seulement 10 % de la population, reste dominé par les États-Unis, première puissance économique.
Mark Carney a élargi le dialogue en invitant des leaders non-G7, comme Sheinbaum, qui a confirmé sa présence après des hésitations, et le Premier ministre indien Narendra Modi. Alors que les conflits en Ukraine et à Gaza piétinent et que la crise israélo-iranienne s’intensifie autour du programme nucléaire de Téhéran, les regards restent tournés vers Trump. Ses décisions pourraient façonner l’issue de ce sommet, où les divergences au sein du G7 compliquent la recherche de solutions globales.
M.D.











