Les transcripteurs et réviseurs de l’Assemblée nationale du Bénin sont à l’école de la technique de rédaction des comptes rendus sommaires et intégraux des débats parlementaires à Dassa-Zoumè. Cette session de recyclage qui prend fin ce vendredi20 juin 2025, est une initiative du parlement via le Parcpoge et soutenue par le Pnud.
Les transcripteurs et réviseurs parlementaires constituent les gardiens de la mémoire vivante du parlement. Au regard de leur mission déterminante dans l’efficacité de l’administration parlementaire, le président de l’Assemblée nationale a alors leur permet de se familiariser avec les nouvelles techniques en matière de rédaction des comptes rendus sommaires et intégraux des débats parlementaires. D’où l’importance de cette session de formation qu’a présidée par Mathieu Ahouansou, Directeur de cabinet du président de l’Assemblée Nationale. Lors de son intervention à la cérémonie d’ouverture, Josué Chabi Kpandé, Directeur des services législatifs a indiqué que cette formation, qui s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités de l’administration parlementaire, répond à un double impératif. Garantir la fidélité des comptes rendus des débats parlementaires et valoriser le rôle fondamental des professionnels de la transcription et de la révision dans la chaîne de production documentaire.
A sa suite, Régis Dossou Kpanou, coordonnateur du Parcpoge, reconnaissant envers les autorités parlementaires et les partenaires, est revenu sur le rôle délicat de la cible en formation. «…des travaux en commission aux débats en plénière, chaque mot, chaque phrase de chaque député a un contenu et un sens qui doit être transcrit sans trahir ou modifier l’esprit et le message des députés. Chaque transcripteur et réviseur, une virgule, un point-virgule, bref une ponctuation mal placée dans une phrase peut donner un autre sens différent de celui de l’auteur à la phrase…» Ainsi il a exhorté les participants à une attention très soutenue, à une contribution et participation digne.
Un investissement dans la qualité
Pour le Directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, cette formation est investissement de qualité dans la mesure où les transcripteurs et les réviseurs constituent un maillon important dans la chaîne de l’administration parlementaire. Mais que font-ils. Selon les explications de Mathieu Ahouansou «…La rédaction des comptes rendus parlementaires — qu’ils soient intégraux ou sommaires — constitue un maillon fondamental dans le processus démocratique. Car ce sont ces comptes rendus qui gardent fidèlement la mémoire des échanges, des débats, des convictions, des contradictions parfois, mais surtout de l’expression pluraliste de la Nation à travers ses représentants. Transcrire fidèlement, avec rigueur, neutralité et professionnalisme, les propos tenus en séance est une mission aussi noble qu’exigeante. C’est une mission qui ne s’improvise pas. Elle requiert non seulement une maîtrise technique et linguistique, mais aussi une excellente connaissance du fonctionnement parlementaire, du style institutionnel et des règles de déontologie propres à ce type d’exercice. C’est pourquoi, chers participants, cette formation n’est pas simplement une mise à niveau. C’est un investissement dans la qualité, dans la transparence et dans la performance de notre institution.
En consolidant vos compétences, vous contribuez à améliorer la qualité de l’information parlementaire mise à la disposition des citoyens, des chercheurs, des médias, et de l’histoire.» a-t-il souligné. Pendant quatre jours, les participants ont eu droit à plusieurs communications relatives à « la transcription au compte rendu intégral »; « la procédure d’élaboration du compte rendu sommaire des débats parlementaires»; « la procédure de rédaction du Guide pratique de la transcription et de la révision des débats parlementaires»; et enfin au « Relevé des erreurs courantes notées dans l’élaboration des comptes rendus intégraux des débats parlementaires»
C.Z











