À quelques jours de l’ouverture de la première session du Conseil consultatif de la refondation (CCR), prévue pour le 28 juin 2025, le militant nigérien de la société civile, Bassirou Bodo a interpellé les autorités dans une déclaration à Sputnik Afrique. Il appelle à un retour à l’essentiel pour répondre aux crises qui secouent le Niger, plaidant pour des mesures concrètes plutôt que des discussions stériles.
Évoquant les Assises nationales de février 2025, Bodo déplore le manque de suivi des recommandations émises, notamment en matière de justice sociale et de développement. « Seules quelques propositions ont été prises en compte, mais les questions cruciales restent en suspens », regrette-t-il. Selon lui, le CCR doit se focaliser sur les priorités vitales du pays, telles que la lutte contre l’insécurité, la pauvreté et les inégalités.
« Nous ne voulons pas de débats sans impact décisionnel », martèle Bodo, exhortant les dirigeants à transformer les échanges en solutions tangibles. Alors que le Niger traverse une période critique, le CCR pourrait être un tournant, à condition que les autorités s’engagent à agir pour le bien-être des citoyens.
M.D.











