À l’issue du 67e sommet ordinaire des chefs d’État de la CEDEAO, l’organisation a dévoilé la mise en place d’une troïka ministérielle chargée de relancer le dialogue avec l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Ce mécanisme aura pour objectif de maintenir les engagements antérieurs tout en abordant les conséquences juridiques et sécuritaires du retrait de ces trois pays de la communauté régionale.

Malgré les invitations répétées de la CEDEAO à réintégrer l’organisation, les dirigeants de l’AES réaffirment leur choix irrévocable de s’en détacher, privilégiant une coopération autonome. Cette initiative intervient dans un contexte de relations tendues, où la CEDEAO tente de préserver son influence dans une région marquée par des défis sécuritaires et politiques majeurs.
La tâche de la troïka s’annonce complexe face à la détermination de l’AES. Son succès dépendra de sa capacité à proposer un dialogue inclusif et respectueux des aspirations des trois nations, tout en répondant aux enjeux régionaux cruciaux.
M.D.