Malgré les multiples campagnes de sensibilisation en direction des promoteurs de buvettes, de bars restaurants et les mesures coercitives prises par l’ex-préfet du Zou, l’utilisation de chicha prend une ampleur inquiétante. Ne voulant pas être complice de la délinquance juvénile, la police républicaine a alors pris ses responsabilités en menant une importante opération. Conduite par les unités de Bohicon, elle a permis la prise d’une quantité importante d’accessoires liés à la consommation de chicha dans plusieurs débits de boissons de la ville.
La répression de la consommation de chicha dans le Zou est entrée dans sa phase active. A travers l’opération « coup de poing », la police républicaine compte mettre définitivement fin à la consommation de cette substance psychotrope qui détruit l’avenir de la jeunesse. Pilotée de manière impromptue par le commissariat central de Bohicon, l’opération a spécifiquement ciblé les lieux de vente et de consommation. En l’espace de trois heures de temps, les forces de l’ordre ont mis la main sur un butin considérable : 20 bouteilles, 3 tiges en métal, 50 raccords et 4 fumoirs.
Cette opération témoigne de la détermination des autorités à lutter contre la consommation de la chicha, une pratique souvent associée à des nuisances et troubles à l’ordre public. Alexis Azoua, Directeur départemental de la police républicaine, et ses unités envoient ainsi un signal fort aux potentiels contrevenants et renforcent l’engagement à assurer la tranquillité et la sécurité des habitants du département du Zou. Pour le moment, les autorités n’ont pas communiqué sur d’éventuelles interpellations ou poursuites judiciaires suite à la présente opération. Cependant, les promoteurs de bars, de débits de boissons et les consommateurs, chacun doit à son niveau prendre ses responsabilités pour éviter le châtiment qui plane au-dessus commune une épée de Damoclès.
C.Z