Dans un discours adressé à ses partisans, Museveni a mis en avant les progrès économiques accomplis sous son leadership. A cette occasion, il a identifié cinq phases essentielles qui ont marqué l’évolution économique de l’Ouganda.
Celles-ci portent sur la reconstruction économique après des années de conflit, la croissance des exportations traditionnelles comme le café et le thé, la diversification économique pour réduire la dépendance à certains produits par l’expansion vers de nouveaux secteurs, la création de valeur ajoutée par la transformation locale et la fabrication, ainsi que le développement d’une économie du savoir axée sur la science et la technologie pour moderniser le pays. Le président a également précisé que sa priorité pour un nouveau mandat serait de renforcer la transformation des produits locaux et d’intensifier le développement d’une économie fondée sur la connaissance, tout en indiquant qu’il dévoilerait d’autres plans dans les mois à venir.
Cette volonté de développement économique intervient dans un climat politique tendu. Museveni a fait adopter deux révisions constitutionnelles qui ont supprimé les restrictions d’âge et de nombre de mandats. Ce qui lui ouvre la voie pour rester au pouvoir. Lors de l’élection de 2026, il devrait une nouvelle fois se mesurer à Robert Kyagulanyi, dit Bobi Wine, qui avait dénoncé la fraude lors du scrutin de 2021. Quatrième dirigeant le plus ancien en fonction en Afrique, Museveni affirme vouloir guider l’Ouganda vers un avenir prospère, malgré une opinion publique divisée sur la longévité de son pouvoir depuis 1986. Agé de 80 ans, le président ougandais, Yoweri Museveni, a officiellement confirmé sa candidature pour un septième mandat consécutif lors des élections présidentielles prévues en janvier 2026. Il représentera le Mouvement de résistance nationale (Nrm).
C.Z











