Suite aux graves accusations de détournements de fonds portées par Paulin Akponna, ancien ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, le Haut Commissariat à la Prévention de la Corruption (HCPC) a décidé d’ouvrir une enquête. Malgré les excuses publiques de l’ex-ministre, le HCPC, déterminé à faire la lumière sur ces allégations, a mis en place une commission de vérification pour examiner les faits et éventuellement saisir la justice.
Lors d’une intervention sur Eden TV, Étienne Badou, chef du service Études, Formation, Suivi et Évaluation du HCPC, a assuré que l’enquête sera faite par le HCPC soulignant que « la parole qui est lancée ne se ramasse plus ». Clarifiant le rôle de l’institution, il a indiqué que le HCPC n’est pas une juridiction, mais un organe chargé de vérifier les allégations. Si les investigations confirment des malversations ou irrégularités, un rapport sera transmis à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) pour d’éventuelles poursuites judiciaires.
Cette affaire, qui secoue le paysage politique, met en lumière l’engagement du HCPC à lutter contre la corruption, conformément à sa mission de prévention et de contrôle. Les accusations d’Akponna, bien que suivies d’excuses, ont suscité un vif débat sur la gestion des ressources publiques dans le ministère concerné. La commission de vérification devra donc faire preuve de rigueur pour établir la véracité des faits.
Si des preuves de détournements sont confirmées, la saisine de la CRIET pourrait marquer un tournant dans ce dossier, avec des conséquences judiciaires potentielles pour les responsables. En attendant les conclusions de l’enquête, cette affaire rappelle l’importance de la transparence et de la redevabilité dans la gestion des affaires publiques, tout en mettant la pression sur les institutions pour garantir une justice impartiale.










