Six nouveaux décrets viennent d’être promulgués pour encadrer les attributions, l’organisation, le fonctionnement et le régime électoral des Ordres nationaux des Pharmaciens, des Médecins et des Chirurgiens-dentistes. Ces textes ambitionnent d’adapter ces institutions aux défis actuels du système de santé, tout en renforçant leur rôle dans la régulation des professions médicales.
Ces décrets redéfinissent les missions des Ordres, en insistant sur leur responsabilité dans la supervision des pratiques professionnelles. Ils visent à garantir des soins de qualité, conformes aux principes d’éthique et de déontologie, répondant ainsi aux attentes croissantes des patients et aux exigences d’un système de santé en évolution. Les Ordres sont désormais mieux outillés pour promouvoir des standards élevés et assurer une régulation rigoureuse, au service de la santé publique.
Un autre axe majeur de cette réforme concerne la refonte des règles électorales. Les décrets détaillent la composition des conseils nationaux et régionaux, les critères de candidature et d’éligibilité, ainsi que les modalités de scrutin. Ils précisent également la durée des mandats et les mécanismes de renouvellement des instances, dans une optique de transparence et de crédibilité. Ces mesures visent à instaurer des processus électoraux équitables, renforçant la légitimité des représentants élus.
Le ministre de la Santé, en coordination avec les ministères compétents, supervisera la mise en œuvre effective de ces dispositions. Cette réforme constitue une avancée significative vers une gouvernance modernisée des professions de santé, conjuguant performance, éthique et responsabilité. En consolidant le rôle des Ordres, elle pose les bases d’un système sanitaire plus fiable et mieux adapté aux besoins des populations.











