Invité ce dimanche 20 juillet 2025 sur ESAE TV, Jean-Baptiste Elias, président du Comité de pilotage (Copil) de l’audit du fichier électoral, a fermement réagi aux accusations portées par Michel Alokpo, rapporteur du même comité. Dossier en main, Elias a tenu à rétablir ce qu’il appelle « la vérité » face à des « contre-vérités ».
Le premier point de discorde concerne l’exclusion d’Alokpo de la commission d’évaluation des candidatures. Elias justifie cette décision par des critères de qualification, affirmant qu’Alokpo ne dispose que d’une « capacité en droit », équivalent au baccalauréat, contrairement à lui-même (titulaire d’une maîtrise) et Mounirou Bachabi (DEA). Sur l’accusation d’avoir imposé une short-list d’experts, Elias dément catégoriquement : « Je n’ai jamais remis une quelconque short-list à Alokpo », défiant ce dernier de produire des preuves.
Concernant les quatre experts internationaux recrutés, Elias rejette toute idée de connivence. Il affirme n’avoir rencontré ces experts que le 7 juillet 2025, en présence de sept témoins, et met Alokpo au défi de prouver une quelconque proximité. Autre sujet brûlant : l’embauche d’Horace Adoukonou, présenté comme un proche. Elias assume cette relation et la rémunération de 500 000 FCFA pour deux mois, tout en pointant du doigt le silence d’Alokpo sur son propre salaire. « Moi, je ne gagne rien », a-t-il lancé.
Malgré un démenti formel de tout conflit personnel, l’agacement d’Elias transparaît. Il reproche à Alokpo de propager des « contre-vérités » pour désinformer. Cette passe d’armes publique révèle les tensions au sein du Copil, alors que l’audit du fichier électoral reste un enjeu crucial.











