Ce lundi, une délégation de jeunes militants dont ceux du parti Les Démocrates a été reçue au Palais de la Marina dans le cadre d’un échange avec le président de la République, Patrice Talon. Conduite par Guy Dossou Mitokpè, secrétaire national à la communication du parti, la délégation a porté la voix d’une jeunesse préoccupée par les grands défis de l’heure.
Lors de cette rencontre, qualifiée d’intense par le chef de la délégation, plusieurs sujets d’intérêt majeur ont été abordés. L’emploi des jeunes, en particulier les limites posées par la loi sur l’embauche, a occupé une bonne partie des discussions. Pour le représentant du parti Les Démocrates, cette loi constitue un véritable frein à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés et mériterait d’être repensée dans une logique inclusive. Autre préoccupation soulevée : le coût élevé de l’électricité et de l’accès à Internet, deux leviers essentiels pour toute politique d’entrepreneuriat des jeunes. « Dans un contexte numérique où l’innovation devrait être encouragée, ces coûts constituent des barrières à la créativité et à l’autonomie économique », a martelé Guy Dossou Mitokpè.
Enfin, sur le terrain politique, la délégation n’a pas manqué de dénoncer ce qu’elle qualifie d’aspects crisogènes du code électoral actuel, estimant qu’il fragilise le climat démocratique et compromet l’inclusivité du processus électoral. « Ce fut un moment intense d’échanges. Nous avons pris nos responsabilités en exposant avec franchise les préoccupations réelles de notre jeunesse », a écrit sur sa page Facebook Dr. Mitokpè à l’issue de la rencontre, promettant de revenir très prochainement avec un compte rendu plus détaillé.
Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique d’ouverture du dialogue entre l’exécutif et les différentes forces vives de la nation, dont la jeunesse constitue un maillon essentiel. Il faut dire qu’avant cette publication de Guy Dossou Mitokpè, certains internautes ont tôt faire croire que l’opposant s’est rendu en cette veille des élections générales. Guy Mitokpè insiste que c’est son parti politique qui l’a mandaté.
Parfait FOLLY











