Les autorités iraniennes ont exécuté cinq prisonniers accusés notamment de trafic de drogue et de meurtre, ont rapporté des groupes de défense des droits de l’homme.
Les exécutions ont eu lieu dans les prisons d’Ispahan, de Birjand et de Zanjan, selon l’Organisation Hengaw pour les droits de l’homme et l’Organisation iranienne des droits de l’homme. Trois prisonniers ont été exécutés lundi à l’aube dans la prison centrale d’Ispahan : Soudabeh Ghasemzadeh, 45 ans, mère de trois enfants condamnée pour le meurtre de son mari ; Ali Mobasher, 43 ans, père d’un enfant condamné pour trafic de drogue ; et Hossein Rezaei, 45 ans, également condamné pour trafic de drogue.
Ghasemzadeh a été emprisonné pendant six ans, tandis que Mobasher et Rezaei ont purgé respectivement quatre et cinq ans, a déclaré l’Organisation iranienne des droits de l’homme.
Dimanche, les autorités ont exécuté Bahman Ejbari, 36 ans, un prisonnier baloutche de Zahedan et père de deux enfants, dans la prison centrale de Birjand, dans la province du Khorasan du Sud. Il était détenu depuis trois ans pour trafic de drogue. L’exécution d’Ejbari a eu lieu sans préavis à sa famille et sans lui accorder une dernière visite, selon les rapports.
Dimanche également, Kiomars Fatehi, 33 ans, père de trois enfants, a été exécuté à la prison centrale de Zanjan. Il avait été emprisonné pendant quatre ans pour des accusations liées à la drogue.











