Le président américain Donald Trump a lancé une initiative audacieuse pour mettre fin au conflit russo-ukrainien, en proposant un sommet entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, suivi d’une réunion trilatérale avec sa participation. Cette annonce, faite après des discussions à la Maison Blanche avec Zelensky et des dirigeants européens, marque un tournant dans les efforts de Trump pour négocier la paix dans un conflit qui dure depuis plus de trois ans.
Lors d’un appel avec Poutine, Trump a plaidé pour des négociations directes. Cependant, la réponse du Kremlin, par la voix de Iouri Ouchakov, reste évasive, laissant planer le doute sur l’acceptation de Poutine. Trump, optimiste, a partagé sur les réseaux sociaux que cette démarche était une « première étape très positive », bien qu’aucune date ni lieu ne soient encore fixés. Il a chargé le vice-président JD Vance, le secrétaire d’État Marco Rubio et l’envoyé spécial Steve Witkoff de coordonner l’organisation.
Zelensky, tout en se disant prêt à discuter des questions territoriales avec Poutine sans conditions préalables, a insisté sur l’importance des garanties de sécurité dans tout accord de paix. Les dirigeants européens, réunis à Washington, ont réussi à convaincre Trump de soutenir cette approche, ainsi que de réserver les discussions territoriales à un dialogue direct entre les deux présidents. Une réunion virtuelle est prévue dès mardi pour préciser ces garanties.
Trump a également évoqué la possible libération de 1 000 prisonniers par la Russie en signe de bonne foi, une proposition absente des comptes rendus officiels. Malgré des tensions passées, les événements de lundi reflètent une unité retrouvée entre Kiev et ses alliés, contrastant avec les récentes déclarations de Trump en Alaska, où il attribuait à l’Ukraine la responsabilité de résoudre le conflit.










