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Bénin : Tensions dans la mouvance présidentielle à l’approche des échéances de 2026

Alors que le parti Moele-Bénin souffre du fait de plusieurs défections en son sein, le chef dudit parti estime que ce sont ses propres partenaires de la mouvance présidentielle, qui lui font de mauvais coups. Jacques Ayadji a clairement pointé du doigt Edmond Agoua, soutenant qu’il débauche ses partisans au profit de l’UPR. Une situation a qui a poussé plusieurs acteurs politiques à ramener la vérité au cœur des débats réflétant les tensions visibles entre mouvanciers.

À l’approche des élections de 2026, des fissures apparaissent au sein des partis de la mouvance présidentielle au Bénin, comme en témoigne la récente polémique dans la 10è circonscription électorale. Lors d’une conférence publique tenue le 20 août 2025 à Cotonou, Lucien Mèdjico, accompagné de Germain Ezin, ex-sympathisant de Moele-Bénin et militant de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), ainsi que Benoit Seydou, représentant l’acteur politique Ildevert Gnikpo, ont vigoureusement démenti les accusations de Jacques Ayadji, président de Moele-Bénin. Ce dernier avait accusé, le 14 août 2025, le député Edmond Agoua de débauchage de militants de son parti, qualifiant ce dernier de « politicien fini » semant le désordre dans les Collines.

Lucien Mèdjico a dénoncé les propos diffamatoires d’Ayadji, présentant Agoua comme une figure politique constante et socialement engagée, notamment pour les déscolarisés, les veuves et les orphelins. Élu à cinq reprises aux législatives (2007, 2011, 2015, 2019, 2023), Agoua reste, selon Mèdjico, une personnalité emblématique. Germain Ezin a clarifié que le prétendu débauchage relevait d’un retour volontaire des populations d’Aklamkpa vers l’UPR, déçues par Moele-Bénin lors des dernières législatives. Ce mouvement, explique-t-il, traduit une quête de représentation fidèle à leurs intérêts, incarnée par Agoua, surnommé « le baobab » pour ses actions sociales.

Benoit Seydou a déploré l’attitude d’Ayadji, qui, selon lui, adopte une posture victimaire à chaque veille électorale. Il a souligné que dans la culture Mahi, insulter un aîné comme Agoua est une offense grave, tant pour l’élu que pour ses électeurs. Seydou a appelé le président Patrice Talon à intervenir pour « rappeler à l’ordre » Ayadji, dont les déclarations fragilisent la cohésion de la mouvance. Cette querelle révèle des tensions croissantes entre les partis de la mouvance, à un moment où l’unité est cruciale pour les échéances de 2026.

M. Dossou

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