Le samedi 23 août 2025, la ville historique de Ouidah a vibré au rythme de la Journée Internationale du Souvenir de la Traite Négrière et de son Abolition (JISTNA). Cet événement, organisé sous le thème « Mémoire, résilience et avenir », a réuni des officiels béninois, des chercheurs, des artistes et des membres de la diaspora pour honorer les victimes de la traite transatlantique et réfléchir à ses impacts durables.
Ouidah, ancien port central de la traite négrière, s’est imposée comme le lieu symbolique de cette commémoration du JISTNA. La cérémonie s’est déroulée sur des sites emblématiques tels que la Porte du Non-Retour, où des millions d’Africains furent arrachés à leur terre. Discours émouvants, performances artistiques et expositions ont rythmé la journée, mettant en lumière la résilience des communautés affectées et leur contribution à un avenir de justice et de réconciliation.
Les officiels ont souligné l’importance de préserver la mémoire collective pour éduquer les générations futures. Les chercheurs, quant à eux, ont appelé à approfondir les travaux sur les conséquences socio-économiques de la traite, tandis que les artistes ont proposé des œuvres poignantes, mêlant musique, danse et poésie pour exprimer la douleur du passé et l’espoir d’un renouveau.
La diaspora, venue des Amériques, des Caraïbes et d’Europe, a joué un rôle clé, renforçant les liens culturels et spirituels avec l’Afrique. Des ateliers ont également permis de discuter des réparations et de la coopération internationale pour lutter contre les formes modernes d’exploitation.
Cette édition de la JISTNA a rappelé que la mémoire de la traite négrière n’est pas seulement un devoir de souvenir, mais aussi un appel à l’action pour un avenir plus équitable, où la résilience des peuples opprimés inspire des changements durables.
M.Dossou











