Infirmiers, infirmières et sages-femmes du Bénin ont célébré, le 23 août 2025, la première édition de leur journée d’amitié à Zè, dans le département de l’Atlantique. Une manifestation inédite au cours de laquelle, les sommités des deux corporations ont défini les grandes orientations du premier sommet national des Soins infirmiers et obstétricaux (Sio) grâce aux soutiens logistiques, matériels et techniques de plusieurs partenaires tels que Dkt, Asmoh, Kaplin, Frilab Ceficap et Ghpl.
Cette journée d’amitié des Soins infirmiers et obstétricaux (Sio) portée par l’Association des jeunes sages-femmes pour un dynamisme continu (Ajs/Pdc) en partenariat avec l’Association nationale the health of my country Bénin (Anhoc-Bénin) a été une occasion pour des personnalités influentes du corps des infirmiers, infirmières et sages-femmes d’échanger sur des questions spécifiques en rapport avec leur profession. Elle leur a permis de définir les grandes orientations du sommet historique des Soins infirmiers et obstétricaux (Sio) né de la volonté de positionner les Sio comme une force contributive au débat national. Il s’agit donc d’un évènement inédit qui place cette communauté au cœur des enjeux sanitaires, professionnels et politiques dans une posture stratégique à l’approche des échéances électorales de 2026. Autrement dit, ils veulent désormais se positionner comme acteurs clés de l’administration publique pour influencer les décisions politiques. « C’est un sommet qui va réunir infirmiers, infirmières et sage-femme, le projet est déjà écrit et à cette occasion, nous allons réfléchir sur les aspects qui freinent l’éclosion de notre métier » a expliqué Abel Beloumi Gnansounou Éwhédé, coordonnateur national Anhoc-Benin, initiateur et président du comité d’organisation dudit sommet. « Cette rencontre nous a permi de mieux réorienter nos stratégies pour que ce sommet profite à tout le monde » a renchérit José Zounon, président de la commission logistique et technique du comité d’organisation dudit sommet. Vincent Ehoulé Ayélodjou, doyen et cadre du Centre hospitalier international de Calavi (Chic) estime que l’initiative est salutaire au regard des nombreux défis auxquels sont confrontés ces deux professions. Pour lui, les sages-femmes et les infirmiers sont quasi absents à tous les niveaux de décisions alors que le Bénin regorge d’une multitude d’associations. Par conséquent, il s’avère nécessaire, précise-t-il, que le sommet Sio se penche sur cette question cruciale. Cette première édition des retrouvailles des infirmiers, infirmières et sages-femmes conduite par la sage-femme Josée-Carmel Tchékpé se veut également un renforcement de capacité pour une parfaite qualité des soins de santé et une meilleure prise en charge des malades au sein du secteur de la santé. Elle a favorisé l’éclosion des relations fraternelle et le renforcement des liens professionnels durables pour une meilleure prise en charge des patients. En appréciant l’initiative, les participants souhaitent qu’elle soit pérennisée. Distinctions, jeux, communication et danses ont été les temps forts ayant marqué cette journée qui imprime un tournant historique à la profession.
Laure Lèkossa
