Le débat autour de la candidature de Romuald Wadagni à la présidentielle de 2026 suscite déjà des interrogations sur sa présence au sein du gouvernement. Interrogé par une radio locale, l’expert en gouvernance Joël Atayi Guèdègbé estime qu’aucune disposition juridique n’impose au ministre d’État de se retirer de l’exécutif. Pour lui, la question d’un éventuel départ ne se poserait que dans deux hypothèses
« Aucun texte n’oblige Romuald Wadagni à quitter le gouvernement, bien qu’il soit candidat à la présidentielle de 2026 ». C’est ce qu’a rappelé l’expert en gouvernance, Joël Atayi Guèdègbé. Selon lui, un départ du gouvernement, du ministre d’Etat, ne serait envisageable que si le chef de l’Etat en décidait ainsi, ou si le candidat lui-même choisissait de se retirer de l’équipe gouvernementale. L’expert n’exclut pas l’éventualité d’un remaniement ministériel, mais souligne que, dans le contexte actuel, Romuald Wadagni peut parfaitement conserver son portefeuille. « Il s’agit d’une candidature convenue », insiste-t-il, contrairement à d’autres situations où la compétition s’était installée au sein même du gouvernement. Il rappelle, notamment, le précédent de 1991, lorsque le premier ministre Nicéphore Soglo, et son ministre des finances, Idelphonse Lemon, s’étaient retrouvés rivaux dans la course présidentielle. «Ici, le contexte est différent », conclut Joël Atayi Guèdègbé.
Zéphirin TOASSEGNITCHE











