Du 11 au 12 septembre dernier, une délégation parlementaire conduite par Barthélemy Kassa, premier vice-président de l’Assemblée nationale a séjourné à Natitingou. L’initiative, du projet Parcpoge phase 2, s’est appuyée sur une consultation publique relative à l’extrémisme violent. Elle a réuni pour la circonstance, des militaires, policiers, autorités locales, élus, sages, jeunes, confessions religieuses et populations. Objectif : recueillir les préoccupations et renforcer la lutte contre l’insécurité dans le nord du pays.
Cette rencontre a permis aux députés des trois grands partis représentés à l’Assemblée nationale : Union progressiste le renouveau, Bloc républicain et Les Démocrates de s’imprégner des réalités sécuritaires. Les échanges se sont déroulés en deux temps : d’abord avec les forces de défense et de sécurité (Fds), puis avec les populations. Représentant le préfet de l’Atacora, Maguidi Kora-Gbéré, a salué la démarche des parlementaires. Il a rappelé que, malgré les efforts du gouvernement et l’opération Mirador, les communautés restent confrontées aux menaces terroristes et doivent conjuguer leurs forces avec celles des Fds. Pour Benoît Dègla, coordonnateur du réseau parlementaire chargé de la sécurité, cette union nationale est essentielle. Il a remercié les Fds pour leur vigilance et insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre élus, autorités locales et communautés. « Comment assurer le développement de notre pays si l’extrémisme violent brade les lois votées par l’Assemblée nationale ? », s’est interrogé Barthélemy Kassa. Selon lui, les préoccupations exprimées doivent trouver des réponses rapides pour garantir la paix et cohésion. Les députés ont rassuré que les recommandations issues de cette audience foraine seront remontées aux instances compétentes afin de mieux armer le pays face au fléau.
Zéphirin Toasségnitché











