La Cour constitutionnelle, dans le cadre des préparatifs des élections générales au Bénin, a lancé une évaluation approfondie de quatre jours portant sur les précédentes élections afin d’identifier les points faibles du processus électoral. Cette initiative qui se déroule à Agoué dans la Commune de Grand-Popo du 15 au 17 septembre 2025, vise à moderniser les listes électorales, renforcer la formation du personnel et mettre en place des mécanismes de dépouillement plus fiables et une meilleure participation citoyenne en 2026.
À quelques mois des élections générales de 2026, la Cour constitutionnelle du Bénin revisite le passé pour s’assurer du présent et du futur. L’objectif in-fine est de garantir un scrutin transparent qui inspire la confiance des électeurs. Selon le Secrétaire général de la Cour, Romuald Orotori, il s’agit d’examiner et d’analyser les solutions proposées lors des scrutins précédents afin d’anticiper sur les problèmes qui pourraient survenir lors des élections générales de 2026. A cet effet, par le biais d’un programme d’évaluation approfondi, la Cour constitutionnelle affirme sa détermination à faire des élections générales de 2026 un modèle de transparence et d’efficacité, consolidant ainsi la démocratie béninoise. La Cour entend également examiner plusieurs élections antérieures afin d’identifier les failles du système. Parmi les principales observations, l’institution observe entre autre, des irrégularités dans la gestion des listes électorales et des doublons dans les inscriptions. Des retards et erreurs dans la distribution et l’utilisation des matériels de vote. Une formation insuffisante des agents électoraux dans certains bureaux de vote. Des lenteurs dans la résolution des contestations et la proclamation des résultats sont également relevés. Pour corriger ces lacunes, la Cour prévoit la mise à jour et la vérification complète des listes électorales. Une formation renforcée des agents électoraux et observateurs. L’adoption de dispositifs transparents pour le dépouillement et la transmission des résultats. Une communication plus claire et régulière pour informer le public sur le déroulement du scrutin. Ainsi, ces mesures devraient réduire les contestations post-électorales, rassurer les citoyens sur la crédibilité du processus et encourager une participation électorale plus large.
Dieu-Donné Hounyè (Stg.)