Le Caucus des parlementaires pour l’élimination du paludisme et des pandémies au Bénin étaient en concertation à Cotonou. L’objectif est de renforcer l’engagement du Bénin pour la 8ème reconstitution des ressources du Fonds mondial.
Eradiquer le paludisme, le Vih et la tuberculose du Bénin. Tel est le leitmotiv des parlementaires qui se mobilisent dans le cadre de la reconstitution de la 8ème Fonds mondial. Réunis dans un hôtel de la place à Cotonou, les députés béninois, aux côtés de représentants du gouvernement, de la société civile, du secteur privé et des partenaires techniques, ont affiché leur volonté commune de lutter contre ces pandémies. Cette initiative, soutenue par Speak Up Africa, vise à appuyer la mobilisation des 18 milliards de dollars nécessaires pour sauver 24 millions de vies d’ici 2029, dans le cadre de la 8e reconstitution des ressources du Fonds mondial. « Nous ne reculerons devant rien pour sauver des vies et protéger nos communautés », a affirmé l’Honorable Natondé Aké, en lisant l’Appel de Cotonou, message final des parlementaires béninois. Dans son discours, Franz Okey, conseiller régional de Speak Up Africa, a souligné que les parlementaires ont un rôle clé à jouer pour mobiliser des financements locaux. Même son de cloche du côté du ministère de la santé. Sa représentante, Anita Wadagni, a insisté sur « l’importance de diversifier les sources de financement » pour garantir la durabilité des efforts sanitaires. L’Honorable Constant Nahum, président du Caucus, a remercié le président de l’Assemblée nationale pour son soutien et a ouvert les travaux qui ont permis d’aborder cinq grandes thématiques, dont l’impact des coupes budgétaires et la nécessité de cofinancer le cycle 2027-2029. À l’issue des échanges, les parlementaires se sont engagés à renforcer les ressources domestiques pour la santé et à soutenir les réformes législatives en faveur d’un système plus équitable, accessible et résilient.
Zéphirin Toasségnitché











