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Bertin Coovi sur le plateau de Prime politique : «Je porte Romuald Wadagni au dos comme une mère »

Dr Bertin Coovi, l’un des acteurs politiques et membre influent du parti  Bloc Républicain (Br) a été reçu, le vendredi 03 octobre 2025, sur les plateaux de la chaîne de télévision «Prime News TV Monde » Au cours de l’émission ‘’Prime politique’’ l’invité a abordé plusieurs sujets d’actualité nationale dont l’investiture de Romuald Wadagni et son soutien au duo de candidat de la mouvance présidentielle.

Prime News Monde : Dr Coovi, vous avez annoncé,  il y a quelques temps,  votre ambition de briguer la magistrature suprême, aujourd’hui vous apportez publiquement votre soutien à Romuald Wadagni , est-ce un choix de conviction ou une abstinence d’alternative ?

Bertin Coovi : Alors,  c’est le candidat même qui devrait,  le moment venu,  témoigner  aux béninois, que depuis juin 2024, j’étais  allé le  voir  pour lui  dire que je serai candidat. Mais si je ne l’étais pas, je travaillerai  pour que ce soit lui. Et voilà ! Il est candidat et je le soutiens tout simplement. Pourquoi j’ai estimé qu’il fallait faire ce choix ?  Le cœur  de l’homme est rempli de projets. Mais seuls les dessins de Dieu s’accomplissent. Quand vous êtes candidats à la magistrature suprême, il faut prévoir l’alternative où ce  ne soit peut-être pas vous. J’ai étudié ceux qui pouvaient être candidats ou bien président de la République. J’ai trouvé qu’en dehors de moi, Romuald Wadagni pouvait faire le travail.  Il  pourrait mieux me comprendre parce que moi je suis candidat pour une seule raison : « Faire du bonheur individuel et collectif une réalité au Bénin.» Et pour y parvenir, il faut construire une économie fondamentale pour un développement à  visage humain. Je sais qu’ensemble avec Romuald Wadagni, nous pourrions y parvenir. Donc c’est un choix réfléchi. C’était déjà mon second couteau au cas où moi-même je ne serai pas candidat.

Est-ce que c’est juste la raison pour laquelle vous le soutenez aujourd’hui ?

Je ne le soutien pas. Il est la projection de moi-même,  Coovi Bertin. Imaginons même que je me révolte, que je dise non, il faut que Coovi soit candidat forcément, puisque chacun ayant son destin, vous allez entendre,  Paul Hounkpè qui sera bientôt candidat.  Moi Coovi,  je suis là,  je ne suis pas candidat et Paul Hounkpè est candidat. C’est Dieu qui lui permet de l’être. Est-ce qu’il sera président, non il ne le sera pas. Maintenant l’essentiel pour moi est que le Bénin soit construit. Demandez-moi plutôt pourquoi je soutiens Romuald Wadagni et qu’est-ce que j’attends… La question n’est plus. Est-il sincère mon soutien ? Mon soutien est plus que sincères. Aussi, je ne soutiens pas Romuald Wadagni, je le porte. Je suis l’homme politique le plus dangereux pour quiconque….. Une élection n’est jamais gagnée d’avance. Ah non surtout pas. […] Ceci étant dit, je ne vais pas m’opposer à ce que je porte. Là où,  par contre,  vous pourriez m’entendre gronder, c’est si Romuald Wadagni ne s’engage pas de façon ferme à aménager les conditions de vie des populations.  

En matière de développement, est-ce que vous avez la certitude que Romuald Wadagni peut faire l’affaire ?

Mais bien sûr. Il y avait Joseph Djognénou, ça  dégoulinait dans son nez,  l’envie d’être président. Pourtant,  il n’est pas soutenu parce que je ne le vois pas justement capable à la suite de Patrice Talon de porter le Bénin à un développement. Pas qu’il ne soit pas intelligent, pas qu’il ne soit pas qualifié. Mais ce dont a hérité Romuald Wadagni est tellement lourd à porter que ne devient pas président à la suite de Patrice Talon qui veut,  mais qui peut. Nous avons 6000 milliards de dettes à rembourser. Il faut comprendre l’ingénierie qui a été mise en place pour que d’autres nous remettent leur argent pour construire notre pays. Pour moi, ça peut vous paraître prétentieux,  je l’assume. J’ai toujours estimé que les chenilles de Patrice Talon,  pour les transformer en papillon, il fallait Coovi ou alors Romuald Wadagni. Le président a choisi et les partis politiques l’ont validé.

Les partis politiques l’ont accepté ou ils sont obligés de l’accepter ?

Mais,  c’est à eux qu’il vous faut poser cette question. D’ailleurs, pour la petite histoire, ils sont nombreux,  hommes politiques qui s’attendaient à ce que moi je m’oppose à ce choix. Mon premier choix n’était ni Coovi ni Wadagni. C’était que Talon continue  lui-même. Il a refusé. Donc,  si ce n’est pas Talon, c’est Coovi. Si ce n’est pas Coovi,  c’est Wadagni. Certains exigent la démission de Romuald Wadagni de son poste de ministre d’État chargé de l’économie et des finances craignant une influence sur la délivrance des quitus fiscaux. Pensez-vous que ce soupçon est fondé ? Non! C’est totalement superflu. D’abord, allons dans la jurisprudence. Moi,  j’ai été candidat à l’élection présidentielle en 2016. Sur 33,  figurez-vous que j’étais 13ème. Les pauvres béninois, ils n’ont pas voté pour le meilleur candidat à l’époque. Nous avions exigé à l’époque que Lionel Zinssou, premier ministre de Yayi Boni de démissionner. Mais il n’était pas question. Il est allé voter entend  que premier ministre.  Pourquoi les mêmes qui soutenaient Lionel Zinssou en ce temps veulent que Romuald Wadagni démission. Il ne démissionnera pas. Par contre, si lui-même estime qu’il a besoin plus de liberté et de temps pour faire sa campagne, il choisira ce qu’il fera.

Les inquiétudes persistent. La plateforme de délivrance pourrait être,  selon certains, sujet à des manipulations ou des pannes opportunes, partagez-vous ces plaintes ?

Je n’ai pas soumis une demande de quitus. Comment voulez-vous que je parle de ce que je ne sais pas. Je veux juste dire qu’il n’y a aucune volonté de l’État, d’empêcher quelqu’un  d’avoir son quitus fiscal pour peu qu’il soit à jour.

Vous portez Romuald Wadagni, dites-nous ce que vous attendez de ce candidat

Moi,  je porte Romuald Wadagni au dos comme une mère porte son bébé. Ce que j’attends de lui, je voudrais que les agrégats, les chiffres,  ne soient plus ce qui montre un progrès économique. Je veux que le bonheur individuel et collectif soit la base de calcul de notre progrès économique. Pour cela, j’attends de lui qu’on ait de l’eau et de l’électricité pour tous et à très bon prix. Il faut l’éducation. Que l’éducation soit même au centre des actions du gouvernement. Il faut qu’on aménage les terres agricoles. Si dans la classe politique vous remarquerez que je suis l’un des plus intelligents, c’est parce que ma mère m’a bien nourri. Il faut qu’il y ait  de l’habitat. Les loyers sont relativement un peu chers chez nous quand on considère les salaires. Il faut encourager les Béninois à commencer par s’habiller de ce que nos artisans produisent. Maintenant, l’autre chose que je veux de lui, c’est que le gouvernement soit réduit pour faire d’économie à l’État. Il faut un gouvernement de seize membres pas plus. Et parmi les seize, il faut au moins six femmes. Ce que je demande et exige aussi, c’est que de ces seize ministres,  il faut huit qui soient jeunes.

Lorsque ce candidat sera élu, quels sont les mesures urgentes qu’il doit prendre ?

La première des choses à faire,  c’est de réconcilier les Béninois entre eux, c’est important. On a trop de clivage et des querelles de chien écrasé. Ce dont la présence dans les prisons peut paraître comme découlant d’activité politique. Ceux qui sont à l’étranger et qui disent qu’ils sont des exilés, faudrait que le président les invite. S’ils sont accusés de vol d’argent public, qu’ils négocient pour rembourser une partie. Faut plus que les gens restent à l’étranger pour jouer aux exilés. Les enfants du Bénin doivent travailler ensemble. C’est important à mes yeux et c’est la première des choses que je veux de Wadagni. Le dialogue, réconcilier les Béninois.

Quelle lecture faite vous du choix de Mariam Chabi Talata ?

Je suis même allé en studio chanter pour elle [……]. Je fais partir  de ceux qui,  dans le Br ont estimé que Talata devrait être là colistière, pas qu’elle soit Br. Ceci étant dit, j’ai écrit à Talata pour lui dire qu’il faille quelle démission de l’Up-r pour que notre base ne nous accuse pas d’avoir choisi une personne en dehors de notre propre parti. C’est à cause de son humilité et de la promotion quelle fait de la femme que je la choisis.

Nous sommes à la fin de cet entretien et j’ai une dernière question pour vous. Paul Hounkpè est désigné candidat de la Fcbe, comment apprécierez-vous ce choix ?

Je voudrais juste aller voir Paul Hounkpè pour qu’il me donne son marabout. Qu’il me fasse le même savon. Moi,  j’ai cherché à être candidat, je n’ai pas pu l’être. Mais Paul Hounkpè qui n’en demandait pas autant, a eu le génie et la grâce d’avoir l’accord de gouvernance qui lui permet d’avoir de parrainage. De cela découlait sa candidature. Il n’est pas le seul dans la Fcbe. Je dirais juste allons féliciter son marabout.

Propos recueillis: Laure Lèkossa

Transcription : Judicaël Davo

Prime News

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