La Faculté de droit et de science politique (Fadesp) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) dispose désormais d’un Centre de droit administratif et de l’administration territoriale (Cedat). La cérémonie d’inauguration des locaux de ce joyau a eu lieu, le samedi 11 Octobre 2025, au sein de l’Université d’Abomey-Calavi. Une cérémonie qui coïncide avec la rentrée solennelle du master pour le compte de l’année académique 2025-2026 couplée avec le lancement officiel de l’ouvrage du professeur Séni Ouédraogo et la soutenance de thèse de doctorat en droit public présenté par Amos Langanfin.
Dynamiser la recherche en droit public c’est la vision du professeur Ibrahim David Salami, directeur du Cedat en mettant sur pied un centre de recherche spécialisé. Aujourd’hui, explique-t-il, le Cedat est un précieux carburant qui fait vibrer la faculté de droit et de sciences politiques. «Je vous souhaite donc la bienvenue au temple universitaire du droit administratif, du contentieux administratif, à l’école de la commande publique et de la décentralisation » a-t-il dit. En dehors de l’enseignement, ce joyau servira de lieu des séminaires, de formations, de grandes conférences, des débats pour donner une plus grande visibilité au Cedat. Depuis sa création en 2012, le centre offre des formations professionnelles dans les domaines de marché public et de l’administration territoriale. C’est un espace de savoir et de dialogue, un lieu de rencontres entre la théorie et la pratique, le monde académique et les institutions, la réflexion et l’action publique, l’université et les administrations publiques et parapubliques nationales, sous régionales et internationales. Une aubaine pour les auditeurs de poursuivre leurs travaux de recherche dans de bonnes conditions. Il offre donc aux apprenants des conditions optimales de travail. « Je ne doute pas de vos efforts à accompagner le Cedat par la qualité de vos devoirs et de vos prestations » a déclaré Léon Jossè, Doyen de la Fadesp, représentant le recteur. Le centre du droit administratif et de l’administration territoriale, a ajouté Dandi Gnamou, présidente de la Haute cour de justice, le Cedat est une œuvre intellectuelle devenue monumentale. C’est le fruit d’une vision, une vision portée avec constance, d’un engagement poursuivi avec détermination et d’une passion vécue avec une exigence de tous les instants. Présent à l’événement, le président de la Cour suprême a noté que sa présence témoigne de l’estime et la considération profonde que l’institution porte à la Fadesp/Uac et particulièrement au Cedat qui incarne depuis une quinzaine d’années le dynamisme de la recherche scientifique.
Le temple du savoir et de dialogue
L’édifice, aux dires de Victor Dassi Adossou, est un espace de savoir et de dialogue, un lieu de rencontre entre la théorie et la pratique. Outre l’inauguration de ce centre de recherche, la rentrée solennelle du Master M4P a été aussi effectuée, couplée du lancement de l’ouvrage du professeur Séni Ouédraogo. Il s’agit d’un document de 649 pages qui porte sur le thème « Droits et politiques miniers en Afrique de l’Ouest francophone». Le nouveau recteur de L’Uac exprime sa satisfaction qu’en plus de l’inauguration du centre, Il y a un master d’élite, un master important qui sera également lancé à travers une conférence inaugurale. Cela augure selon lui, d’un lendemain. « Il faudrait effectivement que nous allions tous dans cette direction, dans ce sens-là, dans le sens de pouvoir promouvoir des ordres de formation de qualité, des normes de formation qui s’inscrivent dans le plan de développement, dans le Pag2, et au-delà, dans la vision 2060, de notre pays, qui doit contribuer véritablement à renforcer le capital humain de qualité » a insisté le professeur Charlemagne Babatoundé Igué, Recteur de L’Uac. Le Cedat a également accueilli sa première soutenance de thèse de doctorat en droit public de Amos Langanfin portant sur le thème « La dualité de procédure nationale et non nationale dans la commande publique au Bénin, au Sénégal et au Togo » La thèse a été défendue devant un éminent jury d’universitaires interdisciplinaires et panafricain.
Laure Lèkossa











