En prélude au sommet national des Sciences infirmières et obstétricales qui se tiendra au Bénin, le comité d’organisation a organisé une conférence de presse au profit des professionnels de la santé, des étudiants et des professionnels des médias. Cette rencontre du samedi 11 octobre 2025 a eu pour cadre octobre l’Université d’Abomey-Calavi et vise à expliquer aux participants les tenants et les aboutissants de ce sommet scientifique et professionnel.
Les sciences infirmières et obstétricales ont connues cette dernière décennie de profondes mutations qui exigent que les professionnels de la santé se mobilisent autour des défis de leur profession. C’est dans ce contexte que le sommet national des sciences infirmières et obstétricales se prépare à avoir lieu au Bénin. A quelques jours de ce rendez-vous décisif, lecomité d’organisationa fait le point des préparatifs aux différents acteurs impliqués. A l’occasion, Arthur Zannou, infirmier, a souligné que ce sommet n’est pas une rencontre de plus. Il vient répondre à une dynamique de transformation académique et professionnelle amorcée depuis plusieurs années. «Notre profession a connu une transformation remarquable ces dix dernières années. Nous comptons aujourd’hui des professionnels de niveau licence, master, doctorat, et même des maîtres-assistants des universités du Cames. Pourtant, cet élan s’est heurté à des défis structurels. Selon lui, le sommet permet de fédérer les professionnels autour d’une vision commune afin de renforcer leur positionnement institutionnel, professionnel et politique au Bénin» a-t-il expliqué. A sa suite, Zachée Houessou, également infirmier, a indiqué que la tenue de cette rencontre nationale traduit la volonté d’une corporation en quête de reconnaissance et d’unité. «Votre présence ici témoigne de l’intérêt que vous portez à l’évolution de notre profession et à la valorisation du corps infirmier et obstétrical. Ce sommet est une occasion de porter collectivement la voix de ceux qui sont en première ligne de la santé publique au Bénin» a-t-il souligné. Le président du comité d’organisation, Abel Gnansounou a, de son côté, insisté sur le caractère inclusif et structurant de l’initiative. « Le Sio-Bénin 2025 n’est pas un événement de circonstance, mais le début d’un mouvement structurant pour redorer à la profession son blason d’antan et à nos patients les soins qu’ils méritent. Ce sommet doit être celui de toute une corporation unie, forte et debout» a-t-il insisté. Le sommet national des Sio-Bénin se veut donc un espace d’apprentissage, de compréhension, de sensibilisation et de motivation pour tous les infirmiers et sages-femmes du pays. Un rendez-vous que la profession attend désormais comme une étape clé pour sa valorisation et son repositionnement dans le système sanitaire béninois. Prévu pour se tenir le 17 octobre, il a été reporté au 8 novembre 2025 afin de permettre une participation plus large, compte tenu des contraintes liées à la campagne de la Cps. Par ailleurs, les organisateurs ont évoqué la situation des professionnels formés dans les écoles privées à l’étranger. Des représentants du ministère de la santé sont attendus à ce sommet pour clarifier le cadre réglementaire en vigueur dans ce sens.
Prisca Ahouassou











