Devant un éminent jury d’universitaires interdisciplinaires et panafricains, Amos Langanfin a vaillamment défendu sa thèse de doctorat en droit public ; le samedi 11 octobre 2025 à l’Université d’Abomey Calavi (Uac) plus précisément dans les locaux du Centre de droit administratif et de l’administration territoriale (Cedat). Il porte sur le thème « La dualité de procédures nationales et non nationales dans la commande publique au Bénin, au Sénégal et au Togo ».
Amos Langanfin dans la cour des grands. Après la réussite de sa thèse de doctorat défendu avec brio, le jeune leader politique du Bloc républicain fait désormais partir du cercle très fermé des docteurs en droit au Bénin. Devant un jury assermenté, l’impètrent du jour, au cours de sa présentation, a évoqué les raisons qui ont motivé le choix de ce thème, la pertinence du sujet et démontré la méthode ayant permis l’aboutissement des résultats présentés. Cette thèse qui porte sur le thème « La dualité de procédures nationales et non nationales dans la commande publique au Bénin, au Sénégal et au Togo » relève d’un constat fait par le jeune docteur. « Nous avons constaté une certaine dualité dans les procédures de la commande publique en ce qui concerne les barrières de fonds, les partenaires techniques et financiers et nos procédures nationales. Nous l’avons étendu, bien évidemment, au Bénin, au Sénégal et au Togo. Et donc cette dualité de procédure de la part des bailleurs, ne permet pas toujours une certaine efficacité dans la gestion de la commande publique. Et donc nous avons défendu la thèse et nous venons d’être élevés au grade de docteur en droit public.» a mentionné l’heureux récipiendaire. Pour remédier à cet état de choses, il a fait des propositions pertinentes aux éminents membres du jury. « L’idéal aurait été que nous puissions aller à une unicité de procédures, à une harmonisation de procédures pour une certaine performance dans l’exécution des projets de développement dans les pays francophones, en l’occurrence dans l’Uemoa et plus particulièrement au Bénin, au Sénégal et au Togo. » Une recherche scientifique très appréciée des membres du jury. « Son sujet est très intéressant, qui dépasse les frontières du droit public, parce qu’on parle de procédure nationale et non nationale. Ici, quand on parle de procédure nationale, c’est de voir les exigences des institutions internationales comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, des institutions, des procédures de commandes publiques qui ne sont pas forcément en harmonie avec les procédures nationales. Face à un financement international, il peut y avoir des éléments convergents et des éléments divergents. Et comment il faut procéder à une unicité, donc à plus de performance ? Mais plus de performance qui donnera lieu à une certaine rationalité de la commande publique, à une certaine rationalité des dépenses publiques. C’est en cela que la thèse de Amos Langanfin est une thèse de droit public, mais qui a quand même des intuitions, notamment en sociologie du développement, mais aussi en sciences politiques, plus précisément en politique publique internationale.» apprécie Hygin Kakai président du jury. En notifiant que Amos Langanfin a fait une brillante soutenance il poursuit. « Nous avons vérifié les qualités rédactionnelles du candidat. Nous avons vérifié le style et le fond du candidat. Je pense que le jury est très satisfait de la qualité de ce jeune docteur. Je pense que c’est l’un des derniers docteurs de l’université. » . Les résultats de ces travaux de recherche permettront d’avoir plus de cohérence dans l’action publique internationale et dans les exigences des procédures nationales et non nationales au Bénin et dans l’espace Uemoa.
Laure Lèkossa
