La digitalisation des services financiers n’est plus utopique au Bénin. Un bond qualitatif est fait dans ce domaine sous le régime de la rupture. Lors de la première édition du Salon monétique national (Smn), Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du numérique et de la digitalisation a vanté les mérites et les prouesses des réformes engagées par le gouvernement de Patrice Talon dans ce sens.
La modernisation des services financiers apparaît plus que jamais comme un levier stratégique pour l’économie nationale. Convaincu du fait, le gouvernement a insufflé une nouvelle dynamique au secteur monétique en y opérant des réformes majeures qui aujourd’hui hissent notre pays au rang des leaders de l’espace Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa). En marge de la première édition du Salon monétique national (Smn) et devant un auditoire composé de professionnels de la banque, de la fintech, de la régulation et de la cybersécurité, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, par la voix de son représentant, le Secrétaire général du Ministère du numérique et de la digitalisation, Marius Hervé Atayi-Guèdègbé, a rappelé que « la monétique occupe aujourd’hui une place centrale dans la construction d’économies modernes, résilientes et inclusives. Notre pays, le Bénin dans ce contexte, enregistre depuis quelques années des progrès remarquables dans le domaine de la digitalisation des services financiers ». La ministre a également insisté sur la nécessité d’assurer l’interopérabilité, la souveraineté numérique et la cybersécurité de nos systèmes de paiement.
Le Smn, une plateforme majeure d’échanges
Le Salon monétique national qui célèbre sa première édition, s’est imposé comme une plateforme majeure d’échanges entre les différents acteurs de l’écosystème. Exposants, institutions financières et jeunes entreprises innovantes y ont présenté leurs solutions en matière de paiement électronique, de digitalisation bancaire, de fintech et d’infrastructures numériques. La ministre a souligné que le gouvernement du président Patrice Talon entend jouer un rôle catalyseur en accompagnant les projets structurants, qu’il s’agisse de déployer des infrastructures numériques fiables, de favoriser l’émergence de start-up locales ou encore de soutenir les initiatives privées visant à moderniser les services financiers. À en croire Aurélie Adam Soulé Zoumarou, « l’État doit créer un environnement propice à l’innovation et à la collaboration entre le public et le privé. La transformation digitale du secteur financier n’est pas seulement un défi technologique, c’est un enjeu de développement national ». Les participants au salon ont également mis en avant l’importance de renforcer l’interopérabilité des systèmes de paiement et de promouvoir des solutions locales adaptées aux besoins des populations. Plusieurs experts ont rappelé que l’adoption du numérique dans les services financiers contribue directement à la lutte contre l’économie informelle et à l’amélioration de la transparence des transactions. Cette première édition du Salon monétique national, placée sous le thème : « Monétique 3.0 : Connecter les économies, Sécuriser les échanges, Autonomiser les citoyens », marque ainsi une étape importante dans la dynamique de modernisation du secteur financier béninois. En réaffirmant son engagement, la ministre du numérique et de la digitalisation envoie un signal fort : celui d’une volonté résolue de faire du numérique un moteur de croissance et d’inclusion.
Zéphirin TOASSEGNITCHE











