Le mouvement d’humeur organisé récemment sur la Mairie de Za-Kpota a porté ses fruits. Le cri de détresse des relais communautaires a été entendu. Ils ont reçu leur premier virement histoire de soulager leurs peines. Certains relais ont reçu un mois, d’autres deux, trois ou jusqu’à quatre mois, même si aucun n’a encore perçu la totalité de ses dus.
Ceux qui n’ont encore rien reçu restent dans l’attente de la poursuite du processus et des enquêtes annoncées par le maire sur les dysfonctionnements constatés dans le traitement des relais, à Za-Kpota comme dans d’autres Communes du projet. Cette avancée intervient après que les relais ont dénoncé des conditions jugées inhumaines. Plus de six mois sans primes, refus de signature des fiches de services faits par certains agents de santé communautaire qualifiés, absence des vélos promis pour couvrir les zones éloignées, suppression des frais de synchronisation des données et réduction arbitraire de leurs multiples tâches à de simples visites à domicile. Malgré la reprise partielle des paiements, les relais communautaires maintiennent leur vigilance et affirment qu’ils resteront mobilisés jusqu’à l’amélioration leurs conditions de travail.
Zéphirin TOASSEGNITCHE











