Le Colonel Alexis Azoua, Directeur départemental de la police républicaine du Zou (Ddpr) et ses chefs d’unités ont toujours nourrit l’ambition d’assurer avec efficacité et efficience la sécurité des populations du centre-Bénin. Dans l’atteinte de cet objectif, il est constaté que les ghettos et les foyers de prostitution installés dans certains quartiers de la ville de Bohicon, constituent un frein. C’est dans cette logique que s’inscrit la descente, dans la nuit du jeudi 20 novembre 2025, des forces de sécurité publique à Zakpo Ahouamè, Hèzonho et Gakon-Ponça pour faire le ménage.
Placée sous la supervision du Colonel Alexis Azoua, Directeur départemental de la police du Zou (Ddpr) et du commissaire Elvis Francisco Zannou du premier arrondissement, l’intervention a permis aux forces de l’ordre de disperser plusieurs travailleuses du sexe et de démanteler les abris de fortune servant à leurs activités. Une présence massive, un périmètre large et une progression méthodique pour reprendre le contrôle de quartiers sensibles touchés par la délinquance. Dès Ahouamè, les patrouilles ont travaillé à pied. Les abris de fortune installés le long des habitations ont été démontés. Ces installations servaient à accueillir des travailleuses du sexe et à regrouper des personnes impliquées dans des activités illicites, souvent liées à la consommation de produits psychotropes. La consigne était simple, réduire les espaces facilitant les regroupements suspects. À Hèzonho et Ponça, la progression a suivi le même rythme. La stratégie s’est reposée sur la présence directe et la neutralisation des points de repli identifiés par la police républicaine. Le point le plus sensible reste Gankon, dans une maison connue sous le nom de Katanoungon, considérée comme un lieu actif de vente de dérivés de cocaïne et d’héroïne. Quatre personnes ont été interpellées pour vérification d’identité. Leur situation sera clarifiée au commissariat, où elles ont été conduites. Une motocyclette Haojue 115 non immatriculée, sans pièce ni clé, a également été saisie. L’engin, jugé suspect dans ce contexte, a été transporté au commissariat examen. L’opération coup de poing, pensée pour réduire l’insécurité locale, a permis d’envoyer un signal clair dans ces quartiers régulièrement cités dans les rapports de police. En attendant l’aboutissement des enquêtes en cours, Georges Gnimadi, le chef du quartier Ahouamè, confirme l’information, se réjouit et appel les citoyens à une convergence d’actions afin de décourager les pratiques malsaines de nature à compromettre la paix et la sécurité nationale. Aussi, il a invité les travailleuses et leurs propriétaires à se conformer aux règles et principes qui gouvernent leur activité.
L’intervention, effectuée aux alentours de 22 heures, visait à mettre fin à un phénomène qui alimente depuis plusieurs années l’insécurité, les nuisances nocturnes et des réseaux de proxénétisme exploitant des personnes vulnérables. Sur place, des habitants ont accueilli favorablement l’opération, y voyant un pas vers le rétablissement de l’ordre public. Les autorités annoncent la poursuite d’actions similaires dans les jours à venir afin de renforcer la sécurité et assainir durablement cette zone sensible de Bohicon.
Opération coup de poing à Bohicon: Ahouamè, Hèzonho et Ponça passés au crible dans une descente nocturne musclée
L’opération coup de poing menée par le commissariat de Bohicon, avec l’appui d’éléments du PSI Abomey, a marqué la nuit du 20 novembre 2025.
Zéphirin TOASSEGNITCHE










