En marge de la commémoration de la Journée mondiale de l’enfance, l’Unicef, Fonds des Nations Unies pour l’enfant, a fait découvrir aux élèves du Collège d’enseignement général (Ceg) Océan, le vernissage photographique qu’il organise à la place de l’Amazone. C’était, le vendredi 21 novembre 2025.
Pour marquer l’édition 2025 de la Journée mondiale de l’enfance, l’Unicef-Bénin a transformé, la place de l’Amazone en espace d’expression dédié aux droits des filles. L’organisation y a présenté une série de photographies regroupées sous le thème « Fille. Droits. Résilience ». La particularité de cette édition réside dans le fait que l’Unicef a opté pour un dispositif visuel qui met en lumière le vécu de jeunes filles issues de zones rurales ou vulnérables. Les images sélectionnées racontent leurs trajectoires, les progrès observés dans la promotion de leurs droits, mais également les réalités encore préoccupantes auxquelles elles font face. L’objectif, est de susciter la réflexion collective sur les conditions de vie et les besoins de protection des enfants. Selon Dorothée Thiernot, responsable de la communication, du plaidoyer et de l’engagement des jeunes à l’Unicef-Bénin, cette exposition permet de montrer aux partenaires l’impact que l’aide publique au développement a sur les filles des zones reculées. Dans sa réflexion, l’Unicef a estimé qu’il faut faire participer les élèves des grandes villes comme Cotonou à cette exposition afin qu’ils puissent vivre d’autres réalités de leur pays. Cette immersion les a amenés à comprendre que dans les confins du Bénin, tous les enfants n’ont pas les mêmes chances qu’eux. L’enjeu majeur du plaidoyer mené par l’organisation consiste à s’assurer que les droits des enfants ne soient jamais relégués au second plan quelle que soit la situation. Les élèves du Ceg/Océan présents à cette exposition étaient sans voix. La photographe Tanya Brinda, dont les œuvres sont présentées illustrent parfaitement le vécu quotidien des enfants. L’émotion des participants était à son comble. Beaucoup l’ont exprimé. « Je peux dire qu’elles ont fait du très bon travail. Et pour moi, c’est la première fois que je participe à ce genre d’événement. Je suis très touchée par les photographies que je vois et les histoires des jeunes filles que je lis et j’entends» a confié Maelis Ahokpossi, élève au Ceg/Océan.
Prisca Ahouassou











