La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) a connu, dans l’après-midi du lundi 08 décembre 2025, un moment empreint de recueillement et de profonde émotion. La présence de ces hautes autorités illustre l’estime et la considération portées à l’illustre disparu, figure respectée du paysage Au siège de l’institution à Cotonou, le Président Édouard Loko a accueilli ses collègues présidents d’institutions à savoir Louis Gbehounou Vlavonou, de l’Assemblée nationale, le Professeur Cossi Dorothé Sossa de la Cour constitutionnelle, Sacca Lafia de la Céna, Professeure Dandi Gnamou de la Haute cour de justice et la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou ainsi que plusieurs autres personnalités venus témoigner leur solidarité et rendre un ultime hommage à l’ancien président de la Haac, Adam Boni Tessi. À travers cette démarche, les responsables institutionnels et membres du gouvernement ont tenu à saluer la mémoire d’un homme dont l’intégrité, le sens du devoir et la contribution au secteur de la communication auront marqué plusieurs générations.
« Nous pleurons l’extinction d’une force tranquille, une sagesse qui nous était nécessaire » a laissé entendre le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbehounou Vlavonou. Le président Édouard Loko, visiblement ému, a rappelé à l’assistance la solidité des liens d’amitié qui le liaient à l’illustre disparu : « J’ai eu le bonheur de travailler avec lui parce qu’il m’avait choisi comme l’interface avec le chef de l’Etat. Il était un homme affable, un bon vivant. Il savait aussi avoir une main de fer dans un gang de velours ». À l’endroit de la famille, des proches et alliés, le président de la Haac a été un grand consolateur : « Ne pleurez pas. Il a été un homme heureux. C’est une chance » a lancé Edouard Loko. Cette cérémonie sobre mais solennelle, qui a également connu la présence de l’ancien président de la Haac, Prosper Moréti, ainsi que du maire de Nikki, Roland Gounou, vient confirmer la place importante qu’occupait Adam Boni Tessi dans la sphère institutionnelle béninoise. Sa disparition laisse un vide, mais son héritage continuera d’inspirer les acteurs du secteur.
Pascal Toffodji











