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Coup d’Etat en Guinée-Bissau : Umaro Sissoco Embalo déposé par les militaires.

La Guinée-Bissau a été secouée, le mercredi 26 novembre 2025 par un coup d’Etat. Le président Umaro Sissoco Embaló qui s’est dit victime de ce  coup de force a revendiqué un peu plus tôt sa victoire à la présidentielle. Il a été mis aux arrêts  par une faction de l’armée.

Le virus des coups d’Etat est de retour en Guinée-Bissau. Le président sortant Umaro Sissoco Embaló a été arrêté par des officiers de l’armée alors qu’il était dans son bureau au Palais présidentiel à Bissau. Dans la foulée, le chef d’état-major général des armées, le ministre de l’intérieur et le vice-chef d’état-major ont été interpelés. Le président sortant a confirmé être victime de coup d’Etat militaire orchestré selon lui par le chef d’état-major de l’armée de terre. Aux dernières nouvelles, des tirs nourris ont été entendus près du palais présidentiel. De nombreux coins stratégiques de Bissau ont été sécurisés par  des forces de défense et de sécurité. La situation politique reste confuse. Après la présidentielle du dimanche, le président sortant Sissoco Embaló et le candidat de l’opposition Fernando Dias de Costa ont chacun revendiqué leur victoire alors que les résultats sont attendus hier jeudi.

Le  général Horta N’Tam assure  la transition pour un an

En Guinée-Bissau, le général Horta N’Tam a été investi « président de la transition» pour une durée d’un an. Il devient le nouvel homme fort de ce pays ouest-africain après le renversement du président Umaro Sissoco Embaló, survenu, le mercredi 26 novembre 2025. Son investiture intervient 24 heures  après la chute du régime de Umaro Sissoco Embaló. « Je viens d’être investi pour assurer la direction du Haut commandement », a déclaré le général Horta N’Tam, après avoir prêté serment lors d’une cérémonie au siège de l’état-major. La cérémonie vient ouvrir une nouvelle ère pour la Guinée-Bissau, alors que les résultats de l’élection présidentielle sont attendus pour hier  jeudi. Après avoir pris le pouvoir, les militaires ont suspendu le processus électoral, annulé les résultats du scrutin et procédé à la fermeture des frontières jusqu’à nouvel ordre.

             La rhétorique des organisations régionales et sous régionales

Les missions d’observation de l’Union africaine, de la Cédéao et du Forum ouest-africain des Sages ont condamné le coup d’Etat contre le régime de Umaro Embalo. Dans une déclaration conjointe, ces missions invitent ces organisations à prendre toutes les dispositions nécessaires pour rétablir l’ordre constitutionnel dans ce pays en proie à l’instabilité politique. Réunis à Bissau dans le cadre du processus électoral, les chefs des missions d’observation électorale de l’Union africaine (Ua), de la cédéao, ainsi que le président du Forum ouest-africain des Sages ont dressé un constat contrasté de la situation post-électorale en Guinée-Bissau. Après avoir salué la bonne tenue de l’élection présidentielle dimanche dernier, ces observateurs ont déploré l’interrompu brutal du processus par l’annonce d’un coup d’État mené d’une faction de l’armée. Les observateurs se disent « profondément préoccupés » par la détention de hauts responsables, notamment ceux impliqués dans l’organisation du scrutin. Ils exigent leur libération « immédiate », condition indispensable, selon eux, au retour à un processus électoral normal et transparent. Face à cette situation politique tendue à Bissau, l’Ua et la Cédéao sont appelées à « prendre les mesures nécessaires pour restaurer l’ordre constitutionnel ».

                     La Cédéao et l’Ua sommées de réagir avec fermeté !

En fin de matinée du mercredi 26 novembre, c’est le président Umaro Embalo même qui a annoncé à Jeune Afrique avoir été victime de coup d’Etat. Plusieurs hauts gradés de l’armée ainsi que le ministre de l’Intérieur ont été interpellés. Réunis au sein du « Haut commandement militaire pour la restauration de l’ordre », les putschistes ont fermé les frontières, suspendu le processus électoral et annulé les résultats attendus jeudi.

Les missions d’observations de la Cédéao, de l’Union africaine et du Forum ouest-africain des Sages ont dénoncé une tentative de coup d’Etat et appelé à la restauration de l’ordre constitutionnel. Le président déchu, Umaro Sissoco Embaló était détenu hier à l’état-major de l’armée à Bissau.

Dossier réalisé par la Rédaction

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