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Symposium annuel de l’Institut des artisans de justice et de paix : Le maintien de la paix comme leitmotiv.

L’Institut des artisans de justice et de paix (Iajp) a tenu le weekend écoulé sa 24ème  édition du symposium annuel au titre de l’année 2025. Cette rencontre organisée à la veille des élections générales au Bénin est placée sous le  thème « Élections pacifiques, alternance politique et cohésion sociale, gages de l’unité nationale »  Elle a réuni entres autres, des  autorités politico administratives, des enseignants, ainsi que des religieux.

Les élections ne sont pas de simples rituels démocratiques, elles constituent  le reflet de la vitalité démocratique d’un Etat, le catalyseur de l »alternance politique et par-dessus tout, le test de la cohésion sociale et de l’unité nationale. Dans un contexte électoral ou les passions peuvent s’exacerber et les clivages s’accentuer un seul impératif demeure,  maintenait la paix et la cohésion sociale dans une alternance démocratique pacifique. Et c’est dans ce sillage que s’inscrit l’Institut des artisans de justice et de paix(Iajp)  de la Conférence épiscopale du Bénin (Ceb) en initiant ce symposium annuel. Il vise à susciter une réflexion collective constructive sur la manière dont les processus électoraux et l’alternance politique peuvent renforcer ou  affaiblir le tissu social béninois. Il s’agit d’inviter l’ ensemble des acteurs nationaux, gouvernants, personnalités, politiques, leaders de la société civile, universitaires, jeunes, femmes, et citoyens ordinaires à prendre conscience de leur rôle et de leur responsabilité dans la promotion d’un environnement électoral sain et d’une cohésion sociale inébranlable. Quatre communications et un panel ont meublés ces deux jours de travaux. Des travaux qui ont exploré des  pistes concrètes d’actions porteuses d’espérances pouvant éclairer les acteurs sur leur rôle essentiel pour des élections pacifiques ;  une alternance réussie et une cohésion sociale durable.  L’état de la démocratie Béninoise évalué au cours  de ce symposium. Le panel de discussion a, quant à lui, porté sur le thème « Animation de la vie politique et conquête du pouvoir : Le Bénin peut-il être fier de sa démocratie? » Il a opposé Iréné Agossa, membre du Bureau politique de l’Union progressiste le renouveau, représentant la majorité présidentielle à He Habibou Woroucoubou du parti de l’opposition ‘’Les Démocrates’’ et Rameld Gandaho de la société civile.

                                         Un débat houleux

Des heures d’échanges houleux dominés par l’argumentaire de chacun des panelistes. A la question de savoir si le Bénin dans l’animation de la vie politique et dans la conquête du pouvoir, peut-il être fier de sa démocratie, l’He Habibou Woroucoubou répond par la négation. Pour lui,  le principe fondamental de la démocratie, c’est le principe de séparation des pouvoirs. « Lorsque vous êtes dans un système politique où ces trois pouvoirs ont tendance à se confondre, vous allez vers la pensée unique. Je crois que petit à petit, nous tendons vers là. Ce qui inquiète. Donc il est normal qu’on ne peut pas en être fier justement.  Parce que le jour où vous êtes en démocratie et que vous ne pouvez pas compter sur la justice, je crois que c’est terminé. Le  dernier rempart, c’est la justice. Qu’ils vous souviennent qu’en 2024, on a voté ici un code électoral qui est à la base de tous les soucis que nous vivons aujourd’hui. Ce code électoral ne respecte aucunement notre Constitution. Et l’institution qui est appelée à rendre inconstitutionnelle ce code électoral, c’est la Cour constitutionnelle. Je me souviens avoir fait au moins trois recours sur ce code électoral pour appeler la Cour constitutionnelle a déclaré inconstitutionnelle ce code.  Mais hélas!!  On a l’impression que ce sont des  lois, des textes, qui sont taillés sur mesure et  ayant pour but d’exclure l’opposition du processus électoral. Ce que nous observons aujourd’hui par rapport au processus électoral, c’est la conséquence des textes votés» a-t-il expliqué.  

                Le  représentant de la majorité présidentielle n’est pas d’avis

Mais de son côté,  le représentant de la majorité présidentielle n’a pas du tout partagé cet avis. Pour lui, il n’est nullement question d’indexer les textes encore moins l’autorité  de la République. Mais c’est une question de l’égalité parce que, justifie-t-il, le Bénin est un État de droit et tout ce qui respecte les lois sont qualifiés pour les compétitions électorales. « Moi, je suis tellement fier de ma démocratie parce que nous sommes en train de quitter une démocratie élective pour une démocratie de développement. Une démocratie où désormais, ce ne serait plus la chamaille, se serait désormais la réponse aux besoins de nos populations. Nous allons développer ce pays. Nous allons quitter les clubs électoraux pour de véritables partis politiques. On ne vient pas en politique pour être élu, simplement pour être député. On vient en politique par conviction. Et tu t’engages pour vivre ta conviction au sein d’un parti. Donc, il y a cette différence ici, aujourd’hui. Quand vous suivez les images de la télévision nationale aujourd’hui, vous en êtes au moins fiers.» a-t-il contre-attaqué. L’homme pour convaincre son auditoire a mis un accent particulier sur les réformes entrepris par le gouvernement de la rupture et les nombreuses réalisations effectuées notamment sur le plan des infrastructures, de l’eau, de l’assainissement, du social et bien d’autres. « Nous existons selon la légalité dans le pays et c’est la République qui nous unit. Ce n’est pas le sentiment de chacun. La République est là et tout le monde doit se soumettre » a-t-il martelé.

                                  Une société civile muselée

Selon,  Rameld Gandaho, la société civile est réduite au silence au travers des lois précédemment voté au parlement. A l’en croire,  la société civile sous ce régime perd petit à petit son poids et sa crédibilité au regard des textes.  « Je vais donc inviter les uns et les autres à prendre connaissance de la loi de juillet 2025 qui porte sur  l’association et les fondations en République du Bénin, de la loi 2018 relative au code pénal, en son article 240,  du code du numérique, de ses articles 383 jusqu’aux articles 415, parce que là, il est aussi question des conditions dans lesquelles les Osc, désormais, devront recueillir des informations, les traiter, les diffuser, les communiquer,  les transférer, ou les interconnecter. Nous voulons le  bien-être des citoyens, avoir une participation active et positive à la vie publique. Mais les textes ne nous les permettent pas » a-t-il déploré. Pour conclure,   le Révérend Père  Éric Aguénounon,  Directeur de l’Iajp a lancé un appel à la sauvegarde de la paix. 

Laure Lèkossa

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