La comédienne béninoise, Aurélie Guézo, a comparu, hier jeudi 4 décembre 2025 devant la chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Placée en détention provisoire depuis le 30 octobre 2025 pour des faits présumés d’escroquerie via internet, l’actrice a nié les accusations mais a demandé pardon aux juges.
Interrogée sur sa relation avec Alain Assogba, détenu à la prison civile d’Adjagbo, à Abomey-Calavi, elle a reconnu l’avoir rencontré par l’intermédiaire d’une de ses sœurs et avoir entretenu des contacts réguliers avec lui. Selon ses déclarations, elle aurait rendu visite à Assogba en prison à trois ou quatre reprises et aurait procédé à l’achat d’une carte Sim pour lui, afin qu’il puisse gérer son compte bancaire. Elle explique avoir utilisé ses propres informations d’identité pour cette transaction, sur conseil des proches du détenu. Émue, Aurélie Guézo a imploré la clémence des juges, déclarant « Mikinklin Mizé Kèmi » en langue fon. Le dossier est renvoyé au jeudi 22 janvier 2026. L’enquête, ouverte par le Centre national d’investigations numériques (Cnin), concerne l’usage d’un numéro enregistré au nom de l’actrice et utilisé pour escroquer des personnes via internet au nom d’un institut public. Aurélie Guézo est connue au Bénin pour ses rôles au sein des troupes Sèmako, dirigée par Pipi Wobaho, et Éléphant Mouillé.
Zéphirin TOASSEGNITCHE










