Les régulateurs, membres de la plateforme de l’Uemoa et de la Guinée (Pra-Uemoa) se sont réunis, le lundi 14 juillet 2025, à Lomé dans la capitale Togolaise. Au centre des préoccupations, l’avenir des chaînes de télévisions classiques à l’ère du numérique.
Mutualiser les expertises, faire le point des principaux défis à relever par les télévisions, aux fins de formuler des recommandations. Tel est l’objectif principal que s’est fixé la Haac du Togo, en initiant cet atelier, qui a réuni les régulateurs de la plate-forme Uemoa et de la Guinée. Représentée par son président, Edouard Loko, la Haac du Bénin a pris une part active aux côtés de ses paires de l’Uemoa à cet atelier d’échanges. Trois (03) communications présentées par d’éminents experts, ont meublé l’agenda de la rencontre suivies de partage d’expériences de chaque pays en matière de régulation des médias à l’ère du numérique.
A l’issue des travaux riches en contribution, diverses recommandations ont été formulées, tant à l’endroit des Etats que des régulateurs de l’audiovisuel, sans oublier les éditeurs et producteurs de contenus. On peut, entre autres y retenir, que les régulateurs de l’Uemoa et de la Guinée sont invités à adapter les cadres juridiques pour intégrer les plateformes numériques et garantir une concurrence équitable. Dans la même foulée, ils doivent favoriser l’émergence de plateformes publiques hybrides, regroupant des chaînes nationales et régionales de la TNT accessibles sur les téléviseurs connectés et via des applications mobiles. Enfin, les autorités de régulation des médias et des communications sont conviés à mettre ensemble une gestion efficace et harmonieuse de la bande de fréquences 470-694 Mhz. Satisfaits des échanges fructueux, les participants ont promis d’œuvrer pour la mise en application des recommandations qui ont été formulées pour la survie des télévisions classiques face à l’élan du numérique.
C.Z











