Garant de l’ordre public et de la légalité des actes pris par les Communes, le préfet du département de l’Atlantique, Jean-Claude Codjia, a pris ses responsabilités face à la crise qui déchire le conseil communal de Toffo, depuis peu. L’autorité préfectorale, dans sa quête permanente de préserver la paix et la quiétude, a annulé certains actes controversés pris par le maire, Bibiane Soglo Adamazé.
Par l’arrêté N°3/ATL/2025D/3367/SG/STCCD/SA, il a suspendu deux arrêtés du maire, Bibiane Soglo Adamazé, portant désignation de nouveaux présidents de commissions permanentes du conseil communal. Il s’agit des arrêtés N°3/17/C-TOF/SE/DAAF/SA du 12 août 2025 et N°3/18/C-TOF/SE/DAAF/SA du 19 août 2025. Dans sa décision, le préfet évoque plusieurs irrégularités susceptibles de « troubler l’ordre public », notamment l’absence de la liste de présence lors de la session extraordinaire du 11 août 2025, indispensable pour valider la séance, le climat de crise marqué par une demande de motion de défiance, la soustraction de certaines listes de présence et le non-respect des procédures administratives. Cette suspension s’appuie sur les conclusions du comité technique départemental chargé du contrôle de la légalité des actes communaux, réuni les 14 et 20 août 2025. Le même 20 août, le préfet a saisi le tribunal de première instance de deuxième classe d’Allada afin d’obtenir l’annulation pure et simple des deux arrêtés pour « illégalité et trouble à l’ordre public ». Le maire de Toffo en a été officiellement informée par correspondance du greffier en chef, Hanou Gladis Guinley, l’invitant à déposer ses mémoires de réplique au plus tard le jeudi 28 août 2025 à 10 heures. Le greffier précise qu’aucune mise en demeure n’est requise, compte tenu de la nature de la procédure et des délais impartis. L’audience est prévue pour le mardi 2 septembre 2025 à 15 heures, dans la petite salle du tribunal d’Allada.
Zéphirin TOASSEGNITCHE











