Lancée officiellement, le jeudi 02 octobre 2025, à Parakou par la ministre des Affaires sociales et de la microfinance (Masm), Véronique Tognifodé, la phase 3 du programme Microcrédit Alafia porte le plafond de financement à 200 000 F Cfa. Elle introduit également des conditions allégées, facilitant ainsi l’accès des femmes et des acteurs économiques vulnérables à une source de financement adaptée.
Sous les regards attentifs des autorités locales et des bénéficiaires venus nombreux, la place Idi Saka de Parakou a servi de cadre au lancement officiel de la phase 3 du programme Microcrédit Alafia, une initiative qui ambitionne de renforcer l’autonomisation économique à la base. En portant le montant maximal du crédit de 100 000 à 200 000 F CFA, le gouvernement béninois entend répondre aux besoins croissants des petits commerçants, artisans et autres acteurs vulnérables souvent exclus du système bancaire classique.
Dans son allocution, la ministre, Veronique Tognifodé, a rappelé que cette troisième phase marque une nouvelle étape dans la politique d’inclusion financière. Elle a insisté sur la volonté du gouvernement d’élargir l’accès au crédit à davantage de bénéficiaires grâce à des procédures simplifiées et un accompagnement renforcé. Le dispositif vise principalement les femmes en milieu rural, les jeunes entrepreneurs et les ménages à faibles revenus, afin de leur permettre de développer leurs activités génératrices de revenus. Plusieurs témoignages recueillis sur place ont illustré l’importance de ce programme pour le démarrage ou l’expansion de petites activités économiques. Des représentants des institutions partenaires ont également souligné les mécanismes mis en place pour garantir une gestion rigoureuse et durable des fonds, tout en encourageant les bénéficiaires à rembourser dans les délais afin d’assurer la pérennité du programme.
Avec cette nouvelle phase, le Microcrédit Alafia s’affirme une fois de plus comme un levier social majeur, contribuant à réduire la précarité et à promouvoir l’autonomie économique des couches vulnérables sur l’ensemble du territoire béninois.
Zéphirin Toasségnitché











