Dans une récente déclaration, le général Abdourahamane Tiani, président de la République du Niger, a tracé une voie ambitieuse pour l’avenir de son pays. Son discours met en lumière un choix crucial : rompre avec un passé de soumission pour embrasser la souveraineté et la dignité. Le président insiste sur la nécessité d’une organisation adaptée au contexte nigérien, avec des institutions construites progressivement pour garantir un projet politique durable. Cette approche méthodique, loin de la précipitation, vise à répondre aux aspirations des Nigériens : liberté, souveraineté et développement.
Le général Tiani oppose deux chemins. Le premier, celui du « chaos programmé », perpétue la domination étrangère, notamment française, et un système politique corrompu. Après 65 ans d’indépendance nominale, ce modèle a engendré insécurité, misère et pillage des ressources nationales par des puissances étrangères, avec la complicité de certaines élites locales. Le second chemin, choisi par le Niger, est celui de la dignité. Il s’agit de rejeter la soumission, de reprendre le contrôle des richesses nationales et de faire du Niger un pays répondant uniquement à la volonté de ses citoyens.
Conscient des défis, le président parle avec transparence des menaces et des adversités auxquelles le pays fait face. Ce « chemin difficile » exige courage et unité, mais Tiani reste optimiste : le Niger est sur la bonne voie. Son discours est un appel à la résilience, invitant les Nigériens à s’unir pour bâtir un avenir meilleur. En affirmant que ce choix est rationnel et historique, le général Tiani positionne le Niger comme un acteur déterminé à redéfinir son destin, malgré les obstacles, dans une quête de souveraineté et de prospérité.
